Depression
Échelle d’évaluation globale du fonctionnement (EGF) - axe V du DSM-IV-TR
Evaluer le fonctionnement psychologique, social et professionnel sur un continuum hypothétique allant de la
santé mentale à la maladie. Ne pas tenir compte d'une altération du fonctionnement due à des facteurs
limitants d'ordre physique ou environnemental.
Utiliser des codes intermédiaires lorsque cela est justifié : p. ex : 45, 68, 72.
100-91
Niveau supérieur de fonctionnement dans une grande variété d'activités. N'est jamais débordé par les
problèmes rencontrés. Est recherché par autrui en raison de ses nombreuses qualités. Absence de
symptômes.
90-81
Symptômes absents ou minimes (p. ex., anxiété légère avant un examen), fonctionnement satisfaisant dans
tous les domaines, intéressé et impliqué dans une grande variété d'activités, socialement efficace, en
général satisfait de la vie, pas plus de problèmes ou de préoccupations que les soucis de tous les jours (p.
ex., conflit occasionnel avec des membres de la famille).
80-71
Si des symptômes sont présents, ils sont transitoires et il s'agit de réactions prévisibles à des facteurs de
stress (p. ex., des difficultés de concentration après une dispute familiale) ; pas plus qu'une altération légère
du fonctionnement social, professionnel ou scolaire (p. ex., retard temporaire du travail scolaire).
70-61
Quelques symptômes légers (p. ex., humeur dépressive et insomnie légère) ou une certaine difficulté dans
le fonctionnement social, professionnel ou scolaire (p. ex., école buissonnière épisodique ou vol en famille)
mais fonctionne assez bien de façon générale et entretient plusieurs relations interpersonnelles positives.
60-51
Symptômes d'intensité moyenne (p. ex., émoussement affectif, prolixité circonlocutoire, attaques de panique
épisodiques) ou difficultés d'intensité moyenne dans le fonctionnement social, professionnel ou scolaire (p.
ex., peu d'amis, conflits avec les camarades de classe ou les collègues de travail).
50-41
Symptômes importants (p. ex., idéation suicidaire, rituels obsessionnels sévères, vols répétés dans les
grands magasins) ou altération importante du fonctionnement social, professionnel ou scolaire (p. ex.
absence d'amis, incapacité à garder un emploi).
40-31
Existence d'une certaine altération du sens de la réalité ou de la communication (p. ex., discours par
moments illogique, obscur ou inadapté) ou déficience majeure dans plusieurs domaines, p. ex., le travail,
l'école, les relations familiales, le jugement, la pensée ou l'humeur (p. ex., un homme déprimé évite ses
amis, néglige sa famille et est incapable de travailler ; un enfant bat fréquemment des enfants plus jeunes
que lui, se montre provocant à la maison et échoue à l'école).
30-21
Le comportement est notablement influencé par des idées délirantes ou des hallucinations ou troubles
graves de la communication ou du jugement (p.ex., parfois incohérent, actes grossièrement inadaptés,
préoccupation suicidaire) ou incapable de fonctionner dans presque tous les domaines (p. ex., reste au lit
toute la journée, absence de travail, de foyer ou d'amis).
20-11
Existence d'un certain danger d'auto ou d'hétéro-agression (p. ex., tentative de suicide sans attente précise
de la mort, violence fréquente, excitation maniaque) ou incapacité temporaire à maintenir une hygiène
corporelle minimale (p. ex., se barbouille d'excréments) ou altération massive de la
communication (p. ex., incohérence indiscutable ou mutisme). 10-1
Danger persistant d'auto ou d'hétéro-agression grave (p. ex., accès répétés de violence) ou incapacité
durable à maintenir une hygiène corporelle minimale ou geste suicidaire avec attente précise de la mort.
0
Information inadéquate.
Réf érences :
DSM-IV-TR, éd. Masson, 2004